Rapport mois d'Octobre

Le changement qui tarde à venir et la continuité de la politique de terreur au Burundi: Avec l’annonce du retrait de Pierre Nkurunziza aux élections de mai 2020 pour sa propre succession à un quatrième mandat , les Burundais espéraient un changement visible dans la conduite des affaires de l’Etat et spécialement le retour d’un état de droit, le respect des droits humains et des valeurs démocratiques ainsi que la lutte contre l’impunité. Les Burundais pensaient également qu’un changement petit soit–il pouvait faire revenir le pays sur les rails de la reprise des relations normales avec la communauté internationale et permettre la relance économique et la coopération bilatérale et multilatérale rompue depuis la crise de 2015...
Rapport mois de Juillet

Rapport-Bilan sur l’état de la justice Burundaise depuis le retrait du Burundi de la CPI: Le 17 juillet de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée à la justice pénale internationale, cette année coïncide avec les vingt cinquième anniversaires de l’adoption du statut de Rome portant création de la CPI. La date du 17 juillet vient au moment où une répression aveugle contre les opposants politiques et les défenseurs des droits humains se poursuit depuis avril 2015. Ainsi, le Gouvernement du Burundi n’a cessé d’outrager tous les fondements d’un état de droit et l’impunité des agents étatiques impliqués dans divers crimes graves est devenue endémique. Le 27 octobre 2017, le Burundi est devenu le premier pays à se retirer du Statut de Rome de la CPI...
Coalitions de l’Afrique

le 11 septembre 2020, la CPI est une Juridiction internationale mise en place par la quasi-totalité des Etats membres des Nations Unies, pour lutter contre l'impunité, et les crimes qui heurtent la conscience humaine. C'est à ce titre, qu'il a été adopté des textes, pour lui accorder des privilèges et permettre aux Juges qui la composent de travailler en toute quiétude. Les sanctions des USA contre la procureure et un membre de son bureau constituent une atteinte grave au système de justice pénale internationale, à l’impartialité et à l’indépendance du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale. Avec ces sanctions, c’est aussi la lutte contre l’impunité qui est remise en cause ainsi que le droit des victimes qui est violé.