Ouverture des enquêtes

Fin avril 2015, l’annonce faite par le CNDD-FDD, selon laquelle le président Pierre Nkurunziza briguait un troisième mandat a déclenché des manifestations à Bujumbura et à d’autres endroits. Les Imbonerakure, et les forces de sécurité gouvernementales, en particulier le Service national de renseignement, ont tué et torturé plusieurs dizaines de membres de partis politiques de l’opposition et d’autres individus perçus comme des adversaires. L’intervention de la CPI via la CB-CPI, signifie que les victimes et leurs familles pourraient un jour voir les responsables traduits en justice.Les juges Chang-ho Chung, Antoine Kesia-Mbe et Raul C.Pangalangan de la Chambre préliminaire III, ont rendu la décision de l’ouverture d’une enquête le 25 octobre.
Le rôle de la CB-CPI

Le rôle de la Coalition dans la protection des droits humains dans le contexte des crimes internationaux commis au Burundi. Depuis son indépendance, le Burundi a été souvent endeuillé par des crises cycliques dont les auteurs sont restés impunis. Cette situation a fait que le Burundi reste dans un cycle vicieux de violence. Conscientes de la précarité de la situation des droits humains au Burundi et dans le souci de faire face à l’inertie et l’inefficacité de la justice Burundaise qui était censée être gardienne des droits et libertés des citoyens et individus, et ainsi combattre l’impunité devenue endémique, les organisations de la Société civile ont décidé de créer la Coalition Burundaise pour la CPI en 2010 (Acat, Abdp,Aprodh,Forsc,Ligue Iteka,Cadhro,Oag)