La répression contre les prisonniers
Le Burundi connait une grave crise politique depuis l'annonce du 3ème mandat illégal et illégitime. Dès lors, le régime de Bujumbura a mis en place un système violent de répression. Les opposants au régime et les militants des droits humains sont persécutés et emprisonnés et les prisons se sont engorgés et connaissent un taux d'occupation loin supérieur que prévu
Beaucoup de personnes détenues dans des cachots communaux, des prisons et dans d'autres lieux officiels ou clandestins où ils sont dans des conditions précaires et subissent des actes inhumains tels que la torture, la privation des soins de santé, de visite, ect….
Malgré l'existence de décrets présidentiels de libérer certaines catégories de prisonniers, beaucoup d'entre eux qui sont pourtant éligibles ne sont pas libérés et restent en prison par mesures de certains directeurs de prisons. Notons également qu' il y a ceux qui ont été arrêtés depuis 2015 mais que jusqu'aujourd'hui les dossiers ne sont pas encore appelés pour qu'ils soient entendus. Ce qui est contraire au principe d'un procès juste et équitable.
La CB-CPI dénonce la répression faite à l'encontre des prisonniers depuis la crise qui a provoqué un taux d'arrestation inimaginable au Burundi.