Brève historique
La Coalition Burundaise pour la Cour Pénale Internationale CB-CPI en sigle est une plateforme de sept organisations de la société civile Burundaise créée le 10/02/2010 et agrée par ordonnance ministérielle n 530/2025 du 19/12/2012 et cela dans le but de contribuer à la promotion de la justice pénale indépendante et la lutte contre l’impunité des crimes graves et spécialement (crimes contre l’humanité, crimes de génocide, crimes de guerre et crimes d'agression dont sa définition n'a pas jusqu'à présent requis un consensus), mener un plaidoyer /Lobbying auprès des autorités nationales pour l’adoption des lois de mise en œuvre du statut de Rome de la Cour Pénale Internationale.
Les membres de cette plateformes sont ACAT-BURUNDI, APRODH, LIGUE ITEKA, FORSC,OAG, ABDP et CADHRO.
Depuis le lancement officiel de ses activités en date du 10 février 2010 la coalition Burundaise pour la Cour Pénale Internationale s’est immédiatement impliquée dans la recherche des partenaires pour mieux atteindre son objectif.
Parmi les objectifs qu’elle s’est donnée, il y a entre autres la vulgarisation du statut de Rome de la Cour Pénale Internationale, plaidoyer pour qu’il y ait domestication du statut de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale dans la législation Interne au Burundi mais aussi la ratification de l’accord sur les privilèges et immunités du personnel de la Cour
Avec l’appui financier de l’Ambassade de France au Burundi, la CB-CPI a organisé des séances de vulgarisation du statut de Rome de la CPI à travers tout le pays et a l’endroit des responsables de l’application de loi entre autres les magistrats débout(magistrats des différents parquets) comme assis (Juges des différents cours et tribunaux), les officiers de police judiciaire et les chefs de postes de police de sécurité intérieurs, les défenseurs des droits humains et surtout les responsables des antennes a l’intérieurs et les responsables de l’administration pénitentiaire
La 15 eme session de l’assemblée des états parties au statut de Rome est arrivée au moment crucial pour le Burundi et cela à cause de la dernière décision du bureau du procureur de la CPI d’ouvrir l’examen préliminaire pour le Burundi, mais aussi après les terribles décisions du gouvernement Burundais de suspendre la coopération avec le bureau du haut-commissariat au droit de l’homme ainsi que la radiation et suspension des organisations de la société civile Burundaise qui dénoncent les violations graves des droits humains par les agents de l’Etat Burundais et la plus part des organisations qui ont été suspendues sont membre de la Coalition pour la CPI et la coalition elle-même a été suspendue en date du 24 octobre 2016
Coopérer avec la coalition pour la Cour Pénale, les coalitions nationales d’autres pays, les organes de la Cour Pénale. Et autres organisations poursuivant les mêmes objectifs, assister juridiquement, judiciairement et psychologiquement et socialement les victimes des crimes du droit international et spécialement, les crimes de génocide, crime contre l’humanité et crimes de guerre tous relevant de la Cour Pénale Internationale.